Ni tout à fait rondes ni vraiment carrées : pourquoi les lunettes 60’s s’imposent à nouveau

Mode Vintage

Il y a des formes qui traversent les époques sans jamais perdre leur éclat. Et puis il y a celles qui reviennent, après des décennies d’hibernation, prêtes à réécrire les codes du style. La lunette 60’s, à mi-chemin entre le rond et le carré, fait partie de cette deuxième catégorie. Un vestige d’une époque où la mode se voulait futuriste, où les silhouettes graphiques dialoguaient avec une vision du monde qui flirtait avec l’utopie. Un bijou d’audace et d’élégance, disparu des radars pendant un temps, mais qui fait aujourd’hui un retour fracassant.

L’équilibre parfait entre structure et douceur

Ni rondes ni carrées pourquoi les lunettes 60’s s’imposent à nouveau (1)

Pourquoi ce modèle fascine-t-il à nouveau ? Parce qu’il est tout sauf banal. Il flirte avec le rétro sans jamais tomber dans la nostalgie pure. Il impose une présence sans chercher l’extravagance. Et surtout, il s’adapte à tous les visages sans jamais les enfermer. C’est là que réside tout son génie.

Pourquoi se contenter d’une monture ronde ou carrée quand on peut avoir le meilleur des deux ? La lunette 60’s joue sur ce paradoxe. Elle encadre le regard avec une précision millimétrée, tout en conservant une fluidité qui évite l’effet rigide d’une monture trop anguleuse.

Les bords arrondis apportent une douceur naturelle aux traits, mais c’est la base légèrement carrée qui signe l’audace de la saison. Et si vous achetez vos lunettes de vue rondes chez Krys, vous remarquerez vite que cette année, cette silhouette hybride est sur le devant de la scène. Un équilibre subtil entre courbes et structure, parfait pour celles et ceux qui veulent allier rétro et modernité sans compromis.
Ce type de monture apporte juste ce qu’il faut de caractère, sans jamais écraser l’expression du visage. Un jeu d’équilibre subtil, qui explique pourquoi cette forme convient aussi bien aux visages ronds qu’aux visages plus anguleux.

Un héritage 60’s qui sent bon le futurisme assumé

Impossible de parler de cette monture sans évoquer son ADN profondément ancré dans les sixties. Car cette lunette, bien que parfaitement adaptée à notre époque, n’a rien d’un hasard. Elle s’inscrit dans une réinterprétation contemporaine de l’univers futuriste de Courrèges, où la mode se voulait avant-gardiste.

On imagine facilement le décor : des silhouettes graphiques, des coupes géométriques, des matières techniques. Une vision où les accessoires n’étaient pas juste des détails, mais des éléments structurants du look.

Quand les grandes maisons s’en emparent : entre luxe et réinterprétation subtile

Le retour de cette monture est une évidence pour les grandes maisons. Celine mise sur une monture épurée et des volumes maîtrisés. Tom Ford, fidèle à son ADN, joue sur des contrastes forts avec des finitions métalliques ultra-luxueuses. Chanel réinterprète cette forme avec des détails bijoux subtils, alors que Gucci s’amuse avec des coloris audacieux et des finitions oversize.

Chaque maison a sa propre lecture du modèle, oscillant entre minimalisme chic et exubérance assumée.

Comment la porter aujourd’hui ? Entre audace et subtilité

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Le grand avantage de cette monture, c’est qu’elle s’adapte à toutes les situations. Mais encore faut-il savoir la dompter.

Si l’on veut jouer à fond la carte rétro-futuriste, on mise sur une silhouette inspirée Courrèges 2.0. Une mini-robe trapèze, des bottes blanches à la ligne nette, un trench en vinyle légèrement oversized. Le tout sublimé par une paire de lunettes aux verres légèrement teintés, pour une touche presque film d’anticipation.

Mais si l’on veut l’adopter au quotidien, on l’intègre dans des looks plus fluides. Un jean taille haute, un pull en maille seconde peau, un blazer structuré. Et surtout, on choisit bien la couleur de la monture. Noir profond pour l’intemporalité. Beige ou nude pour un effet adoucissant. Écaille pour apporter une dimension légèrement vintage.

Un retour qui ne fait que commencer

La lunette 60’s, à mi-chemin entre le rond et le carré, ne revient pas pour disparaître aussitôt. Elle s’installe. Parce qu’elle coche toutes les cases du grand intemporel : elle structure le visage, elle impose une présence sans en faire trop, elle traverse les styles sans jamais se démoder.

Alors, si vous ne deviez choisir qu’une seule paire pour les saisons à venir, inutile de chercher plus loin. Les sixties ont toujours une longueur d’avance

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